carnivoresLes carnivores
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Les carnivores ... Un monde à part...
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Ne connaissant pas les plantes carnivores (insectivores chez nous) leur culture nous a naturellement attirés. Nous ne sommes que néophytes: selon Jean Jacques Labat, membre expert de l'union internationale pour la conservation de la nature, nous devenons amateurs
Le rempotage
    

    Nos plantes sont cultivées en pots dans un mélange 2/3 de tourbe de sphaigne, 1/3 de sable de Loire.

    Les carnivores se différencient par leurs types de pièges.

                        - Les pièges passifs
                        - Les pièges actifs.


Les pièges passifs

  • Les pièges à entonnoirs .
  - Les Sarracenias, avec leurs feuilles en forme de cornets, sont surprenantes. Le clapet qui se trouve au sommet ne se referme pas: la capture est passive.         Leurs belles couleurs et un nectar attirent les insectes. C'est spectaculaire.
Ayant pénétré dans l'urne, ils glissent sur des parties cireuses et des poils raides les empêchent de remonter. Ils tombent au fond  où ils se noient et sont digérés. Quand une urne est pleine, elle fait une indigestion!! Elle se flétrit, pourrit, il faut la supprimer. 
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     Sarracenia  Sarracenia  purpurea 
     
    Leur floraison est superbe, on croirait un bouton de pivoine:

                   
Sarracenia en fleur au printemps. Fleur de sarracenia


Nous les rentrons en hiver en serre à 5°C et les installons au soleil en mai.
    Nous possédons la sarracenia purpurea , des espèces hybrides aux cornets de couleurs différentes, la sarracenia psittacina plus basse dont l'urne ressemble à un bec de perroquet.
        Savez-vous que les araignées squattent le haut des urnes?
        Elles profitent de l'aubaine!!
 Quelques pucerons étaient apparus, nous les traitons avec un insecticide bio.

- La darlingtonia aussi nommée plante-cobra à cause de son allure de serpent dressé a une croissance vraiment lente. Elle aime la fraîcheur à son pied donc, l'été, nous enterrons son pot dans un bac rempli de tourbe mouillée. Le niveau de l'eau dans le bac est contrôlable grâce à un tuyau placé dans un coin.
        Quoique rustique nous la rentrons à 5°C en hiver. La surprise a été de découvrir de grosses racines épaisses sortant sous le pot.


Cephalotus- Le cephalotus réputé difficile semble bien résister .
Il est à 8°C en hiver, la tourbe juste humide. L'été, il aime la mi-ombre.




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- Les nepenthes dont les pièges sont des urnes situées à l'extrémité des feuilles passent l'été sous une ombrière.
nephenthes .    Elles attrapent essentiellement des guêpes, nous en avons compté huit dans une même urne.
    L'hiver, elles sont dans la véranda chauffée.
    Le substrat reste humide mais pas détrempé. Nous ne les laissons plus fleurir, cela nuit à la formation des urnes. Mieux vaut couper les tiges qui s'allongent et les bouturer à l'étouffée à 25°C (elles sont installées au-dessus de l'aquarium d'eau chaude).
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                    Les pièges actifs.

  • Les pièges à mâchoires:
- La dionaea muscipula, dionée attrape-mouches, possède un des rares pièges à mâchoire qui existe. C'est sûrement la plus spectaculaire des carnivores, mais elle n'est pas un jouet: si vous excitez artificiellement les pièges, la plante mourra d'épuisement...
Dionaea muscipula .Dionaea capturant une mouche.
                                                                                                                
L'été elle aime le soleil, les pieds dans l'eau, l'hiver elle se repose à 5°C, juste humide.
Il faut surveiller les attaques des pucerons et supprimer les feuilles noires.
C'est une plante facile.

  • - Les pièges collants
- Les droseras, si jolies sous le soleil avec leurs feuilles couvertes de minuscules tentacules terminés par une goutte de muscilage collant, sont pour nous délicats à conserver l'hiver. Ils sont gardés à 8°C mais leur végétation diparaît, il ne reste qu'un bourgeon central. Pucerons et moisissure (botrytis) sont à surveiller.

Drosera                  Drosera

- Les pinguiculas aussi appelées grassettes à cause de leurs feuilles épaisses sont sans problème.
        Nous possédons weser (fleurs roses), primuliflora (fleurs roses, coeurs jaunes), moranensis (fleurs violettes, coeurs blancs), agnata (fleurs blanc bleuté), tina (parmes), grandiflora (fleurs mauves) : espèce indigène rustique, elle fane en automne et forme un hibernacle, elle réapparaît au printemps
        Toutes sont à 8°C en hiver. Elles fleurissent beaucoup et se multiplient sans problème en détachant les plantules.
        Pour elles, pas de soleil direct.
        Les glandes collantes sont situées à la surface des feuilles, les glandes digestives sont plus petites. Elles capturent de petits insectes. Le bord des feuilles se replie pour maintenir les liquides digestifs en son centre. Une bonne pluie et elles redeviennent propres.

      
   

  Chaque été,  cet espace de plantes carnivores attire beaucoup    de moustiques, de mouches, de guêpes .....
            ..... et de visiteurs curieux du spectacle.  


 
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