- Les Sarracenias,
avec leurs feuilles en forme de cornets, sont surprenantes. Le clapet
qui se trouve au sommet ne se referme pas: la capture est passive.
Leurs belles couleurs et un
nectar attirent les insectes. C'est spectaculaire.
Ayant pénétré dans l'urne, ils glissent sur des parties
cireuses et des poils raides les empêchent de remonter. Ils
tombent au fond où ils se noient et sont
digérés. Quand une urne est pleine, elle fait une
indigestion!! Elle se flétrit, pourrit, il faut la
supprimer. ..
Nous les rentrons en hiver en serre à 5°C et les installons au soleil en mai.
Nous possédons la sarracenia
purpurea , des espèces hybrides aux cornets
de couleurs différentes, la sarracenia psittacina plus
basse dont l'urne ressemble à un bec de perroquet.
Savez-vous que les araignées squattent le haut des urnes?
Elles profitent de l'aubaine!!
Quelques pucerons étaient apparus, nous les traitons avec un insecticide bio.
- La darlingtonia aussi
nommée plante-cobra à cause de son allure de serpent
dressé a une croissance vraiment lente. Elle aime la
fraîcheur à son pied donc, l'été, nous
enterrons son pot dans un bac rempli de tourbe mouillée. Le
niveau de l'eau dans le bac est contrôlable grâce à un
tuyau placé dans un coin.
Quoique rustique nous la rentrons
à 5°C en hiver. La surprise a été de
découvrir de grosses racines épaisses sortant sous le pot.
- Le cephalotus réputé difficile semble bien résister . Il est à 8°C en hiver, la tourbe juste humide. L'été, il aime la mi-ombre.
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- Les nepenthes dont les pièges sont des urnes situées à l'extrémité des feuilles passent l'été sous une ombrière.
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Elles attrapent essentiellement des guêpes, nous en avons compté huit dans une même urne.
L'hiver, elles sont dans la véranda chauffée.
Le substrat reste humide mais pas
détrempé. Nous ne les laissons plus fleurir, cela nuit
à la formation des urnes. Mieux vaut couper les tiges qui
s'allongent et les bouturer à l'étouffée à
25°C (elles sont installées au-dessus de l'aquarium d'eau
chaude).
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Les pièges actifs.
- La dionaea muscipula,
dionée attrape-mouches, possède un des rares pièges
à mâchoire qui existe. C'est sûrement la plus
spectaculaire des carnivores, mais elle n'est pas un jouet: si vous
excitez artificiellement les pièges, la plante mourra
d'épuisement...
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L'été elle aime le soleil, les pieds dans l'eau, l'hiver elle se repose à 5°C, juste humide.
Il faut surveiller les attaques des pucerons et supprimer les feuilles noires.
C'est une plante facile.
- Les droseras, si jolies
sous le soleil avec leurs feuilles couvertes de minuscules tentacules
terminés par une goutte de muscilage collant, sont pour nous
délicats à conserver l'hiver. Ils sont gardés
à 8°C mais leur végétation diparaît, il
ne reste qu'un bourgeon central. Pucerons et moisissure (botrytis) sont
à surveiller.
- Les pinguiculas aussi appelées grassettes à cause de leurs feuilles épaisses sont sans problème.
Nous possédons weser
(fleurs roses), primuliflora (fleurs roses, coeurs jaunes), moranensis
(fleurs violettes, coeurs blancs), agnata (fleurs blanc bleuté),
tina (parmes), grandiflora (fleurs mauves) : espèce
indigène rustique, elle fane en automne et forme un hibernacle,
elle réapparaît au printemps
Toutes sont à 8°C
en hiver. Elles fleurissent beaucoup et se multiplient sans
problème en détachant les plantules.
Pour elles, pas de soleil direct.
Les glandes collantes sont
situées à la surface des feuilles, les glandes digestives
sont plus petites. Elles capturent de petits insectes. Le bord des
feuilles se replie pour maintenir les liquides digestifs en son
centre. Une bonne pluie et elles redeviennent propres.